jeux de mains, jeux de vilains

Je me réveillais en sursaut et me penchai juste à temps au dessus de la bassine pour régurgiter. Je regardais ensuite ma main, pleine de gouttelettes de sueur, qui tremblait surement sous l’effet de l’adrénaline et de la peur conjuguée. J’en étais quasi sûr, cette main ne pouvait pas être la main si ferme et sur d’elle de mon rêve. Après quelques secondes, je repris mes esprits, mais j’avais encore très chaud malgré le froid qui régnait dans ma chambre. La pénombre semblait se dissiper peu à peu grâce aux rayons qui filtraient sur les contours du carton obstruant l’unique fenêtre de la pièce. Je décidais de descendre me passer de l’eau sur la tête. En passant devant la fenêtre, j’écartai légèrement le carton. L’air glacial de l’hiver s’engouffra dans mon logement par les vitres brisées. Cet air me fît du bien et je décidai de jeter un coup par la fenêtre. Devant moi s’étendait un Paris en ruine. Mais je ne regardais rien de particulier, j’étais perdu dans mes pensées. Je repensais toujours à ce rêve, toujours ce même et unique rêve, toujours ce long couloir froid, puis cette pièce blanche grouillant d’activité, une dizaine de médecin s’affairait autour d’une sorte de table sur laquelle était solidement harnachée une jeune fille transie de peur. Puis le blanc était en quelques instants devenu rouge. Les corps tombant les uns après les autres, le sang éclaboussant l’ensemble des recoins de la pièce. Puis l’action se figeait sur ce membre supérieur maculé de sang, cette main si sur d’elle, si puissante, si froide.

Une fois devant le lavabo, j’allumai le robinet mais je ne remarquai pas tout de suite que l’eau ne coulait pas. J’étais de nouveau reparti dans mon esprit en voyant le reflet renvoyer par le miroir. Ce reflet ressemblait à cet assassin dans mon rêve. Dans un geste de fureur, je frappai la glace qui se brisa. Maintenant face à moi je ne voyais plus que mon image brisée en mille morceaux. En reportant mon regard sur l’évier, je vis que des gouttes de sang commençaient à perler le long de mes multiples plaies, puis ses gouttes pourpres se détachant une à une, ruisselant en spirale le long de chaque doigt, avant de s’écraser dans un flot continu sur la faïence du lavabo et enfin disparaître dans le néant du siphon. C’était impossible que ce sang si chaud puisse être le même que ce sang si froid qui circulait dans les mains de ce personnage onirique sans remord.

Une bonne minute se déroula avant que je décide à enlever les morceaux de verre qui avaient lacéré la peau. Ensuite je me dirigeai vers le placard pour prendre une bouteille d’eau, de quoi panser ma main, mais aussi espérant trouver un reste de désinfectant. Je trouvai les deux premiers éléments facilement mais je fouillai longtemps mon placard pour trouver un fond de Bétadine. Elle se trouvait derrière mes médicaments pour mes migraines chroniques, qui me coutaient si chers au marché noir, me privant de nombreux repas. Je soignai rapidement ma main encore sanguinolente et la bandai. Puis je m’habillai activement en prenant les premiers vêtements à portée. Enfin je pris mon manteau et me dirigeai vers la sortie. Il fallait que j’active le pas sinon je serais en retard pour le lycée.


Bon ceci est juste un début pour introduire le personnage

Uhh très long, mais très joliement tourné. On veut la suite du coup

Merci d'avoir pris le temps de le lire. Je sais que c'est un peu long mais j'avais du mal à faire plus court. Après je vais essayer d'écrire la suite chaque jeudi, en essayant de corriger les petits défauts. Donc si vous en voyez prévenez moi.

très bien écris, j'aime beaucoup
pour les fautes mise à part tes passé simple de la première personne j'en ai pas remarquer de grosses
c'est "ai" pas "a" enfin il me semble ^^

ouais tu as raison

Je descendais très calmement les marches me séparant du rez-de-chaussée, comme à mon habitude à la recherche d’une once de courage. Je relevai le col de mon manteau pour faire face à l’agression du monde extérieur, lorsque j’ouvrirais cette lourde porte. Une inquiétude surgit : « Est-ce que je ne l’avait pas oublié ? » Non il était bien là, dans la poche droite de mon manteau, près à l’usage. Je laissai ma main sur l’objet et m’aventurai dans ce PARIS chaotique.

Je connaissais par cœur mon parcours, les 1654 mètres qui me séparaient du Lycée, les 2138 pas à effectuer chaque jour, ces 580 secondes d’insécurités. La rue était comme toujours déserte. Je me rappelais encore de ces avenues bondées, grouillantes d’activités. Mais aujourd’hui on n’était plus qu’une poignée de personnes à vivre à Paris, moins de 200000 personnes vivant reclus à cause de la peur de leurs voisins.

Au bout de la rue, je pouvais prendre à droite. J’avais moins de chemin à parcourir, mais cette ruelle ne m’inspirait pas confiance. J’étais certain que dans ces immeubles en ruine, qu’il y avait des jeunes gens prêts à dépouiller le premier miséreux qui oserait s’aventurer dans cet étroit passage. Je préférai ne prendre aucun risque. En trois ans j’avais perdu deux camarades de classe, dont un ami très proche, l’an dernier. Ils ont été tués, alors qui se rendaient au lycée. Aujourd’hui, une vie ne vaut plus grand-chose, juste un repas, un vêtement chaud,… Ce sombre souvenir me fit serrer encore plus fort le couteau, présent dans mon manteau, prêt à embrocher mes différents assaillants. Moi le non violent, depuis la mort de mon ami, je ne faisais plus un mouvement sans cette arme à porté de main. Je préférais rejoindre la rue de Rivoli, plus sûr.

Au bout de quelques secondes je me retrouvais sur cette voie. Il y avait au loin un homme décharné, qui recherchait probablement de quoi s’alimenter pour les jours à venir, un groupe de policiers ce tenait à quelques mètres de moi. L’un d’eux m’interpella :
« Bonjour, vos papiers s’il vous plait et veuillez déposer au sol vos armes, nous allons vous fouiller. »
Je préférais obtempérer, en cas de refus, leurs réactions pouvaient être très violentes. En observant le sol, je compris qu’il recherchait si je possédais un exemplaire du journal « pour un monde libre », le journal de la résistance, car l’un des agents à la botte de notre « bien- aimé dictateur » piétinait allégrement, avec ses rangers taille 46, la une. Sur celle-ci je reconnaissais l’article que j’avais écris quelques jours plus tôt, qui traitait des forces d’élite qui protégeais le tyran de notre chère France.
« C’est bon vous êtes en règle ! Circulez !!! »
Heureusement s’il avait trouvé un exemplaire de ce journal, dénonçant les méfaits de notre état antidémocratique, j’encourrais les travaux forcés à perpétuité. Mais je n’étais pas assez bête pour me promener avec. De plus les policiers étaient souvent correctes avec les civiles car ils ont une peur bleue des « anges », les héros de la populace, ceux qui défendent la veuve et l’orphelin devant la puissance destructrice du pouvoir, le dernier bras armé de la justice. Certaines personnes des forces de l’ordre, usant de leurs forces pour extirper des biens au peuple, en faisaient les frais. Ils étaient souvent retrouvés décapités, sans aucune trace de leurs mystérieux agresseurs. C’est pour cette raison que la plèbe les avaient surnommés les « anges », comme si ceci était un jugement divin.
Voilà je me retrouvais enfin devant le check-point du lycée, qui était l’ancien centre Pompidou. Je passais devant le garde qui me salua. Il devait avoir juste 5 ans de plus que moi. Puis je devais passer devant le scanner digital, rétinien et vocal afin de pénétrer de la paisible enclave du lycée. Il y avait certaines choses que je ne comprenais pas. Pourquoi cette haute technologie se trouvait ici alors qu’il est quasi impossible de trouver un objet possédant de l’électronique dans ce monde apocalyptique et pourquoi le gouvernement n’avait jamais tenté de reprendre cette enclave indépendante, alors que l’enseignement, depuis les grands événements, est interdit ?
Enfin le plus important était que j’étais arrivé juste à l’heure pour mon cours d’histoire.

Voila la suite, je trouve que ce passage est moyen car j'étais moins inspiré, vite écris et passage obligé pour garder la cohérence.

Si il y a des fautes d'orthographes prevenez moi, car je n'ai fait qu'une relecture. N'hésiter pas à dire ce que vous en pensez.

wouha le pays en dictature, Paris en ruine super thème
franchement je suis fan je suis pressé d'apprendre qu'est ce qui c'est passé ^^ sinon comme faute d'orthographe je vois juste le mou au lieu du mon dernière ligne ^^

Merci, pour ton commentaire Lion El jonhson symphatique. Tu en apprendras plus mercredi prochain.

Vrmt sympa comme texte, c'est vrmt avec impatience qu'on veut une suite ^^

depuis quand t'écris en sms zeus? ça fait bizar ^^

J'ai eu la flemme sur ce coup là ^^

Je rentrai le dernier dans la classe, le prof était déjà là. Il avait à peu près 55ans, un peu enrobé, les cheveux totalement gris. Malgré son physique, un peu ingrat, c’était le prof le plus apprécié par de nombreux élèves, sûrement grâce à ces cours très dynamique, tintés d’humours, certes quelque peu misogynes, mais aussi grâce à ces petites remarques incisives ou encore son refrain préféré : « je vis seul, sans famille, ni amis, juste un chien qui ne m'aime que par que je lui donne de la bouffe. »

Je m’installai à ma place, à côté de ma petite amie prénommée Léa. Le cours commençait :

« Bonjour tout le monde, même si ce mot est peu adapté pour des lycéens comme vous qui vont passer une journée ennuyeuse à étudier, léger sourire de l’ensemble de la classe. Bon revenons aux choses sérieuses, les événements de février 2026 et comment sommes nous arrivés à ces événements ? Quelqu’un peut il me dire se que nous nommons les évènements de février 2026 ? Vous aviez 11 ans à l’époque, si je ne me trompes pas !»


Je levai instinctivement la main, ce qui dévoila le bandage sur ma main, et je vis le regard rempli d’inquiétude et d’interrogation de ma fiancée.

« Oui, Mathieu allez-y ! »


Je sais Mathieu est un nom un peu désuet pour les gens de ma génération.

« Je connais trois évènements majeurs : le premier, le 2 février, la France entre en guerre civile lié aux restrictions énergétiques et de nourritures.
Le 15 février, la chine et les USA s’autodétruisent par des bombes nucléaires mettant ainsi fin à la troisième guerre du golfe.
Enfin, après 22 jours de guerre civile, le gouvernement est renversé et Thomas HIPEAU est porté au pouvoir par la majorité du peuple. On lui donne les pleins pouvoirs pendant six mois. Il en profitera pour s’installer au pouvoir et est encore à ce jour le chef de notre société.

- Vous avez de bonnes réponses mais vous avez oublié certains actes importants. Nous allons commencer par revenir plus loin dans le passé pour mieux comprendre la situation qui nous à emmener à ce tragique mois de février. Avril 2008, premières émeutes de la faim dans les pays les plus pauvres de la planète liée aux populations émergeantes revendiquant le droit de vivre comme les occidentaux. Le développement de la société de consommation dans ces pays émergeants, tel que la chine, l’inde, l’Amérique du sud aura des répercutions encore plus désastreuses. Novembre 2012, devant la spéculation sur les denrées alimentaires et le pétrole, 250 dollars le baril de brut, de grandes grèves se déclenchent partout en Europe pour demander l’augmentation du pouvoir d’achat, la lutte contre l’immigration et contre les SDF. Le 10 Janvier 2013, l’union européens se réunis, lors d’une séance extraordinaire et décide de fermer les frontières extérieures de l’Europe. Il donne l’ordre de tirer pour tuer sur toutes personnes tentant de rentrer illégalement sur notre territoire. De plus, ils décident de se désengager de la banque alimentaire, aidant principalement les pays d’Afrique à feu et à sang pour de la nourriture, afin de financer la police des frontières. 2015 de nombreuses industries basées sur la culture et les loisirs déposent le bilan. L’état décide d’emmurer certaines banlieues dans lesquels régnaient uniquement la loi de la jungle. Malgré l’isolement des banlieues difficiles, de grandes grèves ont lieu devant l’inflation toujours croissante. Ces grèves ont été réprimées dans le sang, quelques centaines de mort. Apparition de l’article 94 dans la constitution deux mois plus tard, le 2 juin 2016, interdisant les manifestations et le rétablissement de la peine de mort. Deux ans plus tard, le baril atteignant les 600 dollars, la chine décide d’envahir le proche et moyen orient afin de s’approprier les sources pétrolières, les Etats-Unis décident de rentrer en guerre. Ainsi commença la troisième guerre du golfe. »


Le prof fit ensuite une petite blague vaseuse pour faire une pause et détendre l’atmosphère.

hors RP .Desolé de m'arreter la mais vous aurez la suite mercredi prochain, je dois aller dormir. Après j'ai du mal à trouver des idées de prénom donc proposez moi des idées. Pour les événements abordées je ne les developperais pas plus, enfin pas tous, si certains sont inspirés et veulent en faire des RPs, vous pouvez. Bonne soirée

ze veux la suiteeeee

wouha c'est génial, heu pour les prénoms ben j'ai pas trop d'idées pour l'instant enfin quel genres de prénoms il te faut? des truc vieux qui aurai put revenir a la mode en 2026? ^^
sinon vivement mercredi prochain

la suite ??

desole j'ai pas eu le temps ce week end

ok sa fait rien

OUAH, c'est super!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On attend la suite avec impatience

fuxi
tes fans réclament la suite

ce soir apres les cours. J'ai pas eu le temps avec les grands week end

yess, je lirai ça demain

ah, youpi, voila la suite!

« Arff ! J’ai oublié. Le 15 janvier 2013, création du MPSN (mouvement pour une société nouvelle), 8 mois après les présidentiels. C’est le parti politique dont est issu notre dictateur. Deux ans plus tard, en 2020, le conflit commençant à s’enliser entre la chine et les USA, les plus grosses multinationales décidaient de s’installer en Europe en privatisant peu à peu des régions entières avec leurs propres sources d’énergie, d’eau potable, école, milice … La faible consommation de pétrole crée des problèmes de financement de l’état, les retraites ne sont plus payés en 2021. En 2023, les USA et la chine ne peuvent plus assumer le financement de leur guerre, ils font appel aux 8 plus grandes multinationales pour les aider. Ces multinationales toutes installer dans l’ouest de l’Europe car plus sable engage leur propre milice dans la guerre. C’est le début de la fin de la souveraineté des états. 2025, la France est dans l’instabilité politique, on change 13 fois de gouvernement à cause de la crise économique l’état n’a plus d’argent, le baril atteint les 1400 dollars le baril, les gens ne peuvent plus se déplacer. Décembre 2025 explosion d’une centrale nucléaire en Roumanie suite à un manque d’entretien. Le drame est énorme. Un grand flux de migration arrive de nos pays voisins, ainsi que de l’Europe centrale. L’état envoie l’armée et tue tous ceux qui tentent de passer la frontière. EDF décide le 20 janvier d’arrêter les centrales nucléaires pour éviter ce genre d’accident car les employés ne peuvent plus se déplacer. De plus, la nourriture ayant du mal à circuler, ceci entraine les restrictions de février. Les USA dans un dernier barreau d’honneur décidèrent d’utiliser les armes atomiques pour rayer la chine de la carte. La chine riposta immédiatement rayant l’Amérique du nord et une large partie de l’Asie de la carte. Le 17 février les multinationales entrer dans la guerre du golfe signe un cesser le feu et ce répartissant les puits de pétrole. Le lendemain les trois multinationales installées sur les cotes françaises déclarèrent leurs indépendances. Le 24 février, Thomas HIPEAU s’empare du pouvoir. Le lendemain, il fit un grand discours sur le fait que la France ne pourrait pas survivre dans l’état où elle était, trop de population. Il décida de se séparer d’une partie du pays. Voila comment nous sommes retournés dans une ère féodale. »

Après une multitude d’énumération de détails et de commentaires. Une question me taraudait. Je levais donc la main.
« -Oui Mathieu
-Je ne comprends pas pourquoi nous ne n’avons pas développé les énergies renouvelables.
-Pourquoi ? La réponse est simple. Sans pétrole, l’état faisait faillite, il a donc freiné au maximum les recherches au début ou ce sont tournés vers les biocarburants. Les biocarburants ont accéléré les problèmes de nutrition dans le monde. La nourriture devenant plus chère la consommation à baisser. La consommation ayant baissé, les recettes de l’état ont chuté. Ainsi l’état a accéléré sa perte en misant sur les biocarburants.
-Mais malgré le manque d’argent les recherches auraient pu aboutir ?
-Malheureusement non, il aurait fallu allouer de l’argent qu’on avait plus à la recherche. Aucun gouvernement n’aurait pris le risque de faire ceci, car les répercutions à court terme auraient été dramatiques, et ils auraient perdu instantanément leurs pouvoirs. De plus si ces recherche aboutissaient comment l’état ce seraient financer car l’énergie solaire ne peux être taxé comme le pétrole. Il aurait fallu faire une réforme à long terme de notre modèle économique ce qui est impossible.
-Les multinationales utilisent bien ces systèmes ?
-Oui, mais leurs buts étaient de prendre le pouvoir total donc ils ne voulaient pas partager leurs savoirs avec les états car leurs buts étaient de les suppléer. Ils savaient que si ils leurs donnaient cette technologie alors les états pourraient se maintenir. Ce n’est pas ce procédé que les multinationales ont émergés à la place des états. »

La sonnerie nous interrompîmes.
« C’est l’heure, bonne journée. La suite de notre passionnante histoire au prochain épisode. »
Un peu frustré par cette interruption forcée. Je me décidai d’aller le voir. Surement aussi pour éviter les interrogations de ma copine sur ma main meurtrie.

hors RP .J'ai juger que ceci est assez long pour aujourd'hui et assouvir votre soif de curiosité. La partie est moyenne mais j'ai eu beaucoup de mal à la faire. La prochaine devrait être mieux. Bonne soirée

han han biocarburant niark niark niark

GG Fuxi ça cartonne
+10